Tu es à ton compte, tu gères ton emploi du temps, tu choisis tes projets… et pourtant tu procrastines.
Tu as cette étrange sensation d’être occupé·e sans vraiment avancer. Les tâches importantes attendent. Les idées restent dans les carnets.
Bonne nouvelle : la procrastination n’est pas un défaut, mais un signal. Voici comment l’écouter, la comprendre, et surtout, ne plus te laisser paralyser quand tu es ton propre patron.

1. Identifie pourquoi tu procrastines

Avant de t’autoflageller, commence par te poser cette question simple : qu’est-ce que j’essaie d’éviter exactement ?

Il existe plusieurs raisons cachées à la procrastination :

  • La tâche est floue → tu ne sais pas par où commencer.
  • La tâche est inconfortable → tu as peur d’échouer, de réussir, ou d’être jugé·e.
  • La tâche ne t’aligne pas → elle ne fait pas sens pour toi.

👉🏼 La clarté, l’envie et la sécurité intérieure sont les trois moteurs de l’action. Quand un seul est absent, tu freines.


2. Découpe tout en micro-tâches activables

« Créer mon site », « lancer mon offre », « refaire mon branding » : ce ne sont pas des actions, ce sont des projets. Et ton cerveau les perçoit comme des menaces.

La solution ?
Reformule-les en micro-tâches concrètes, faisables en 20 à 30 minutes.
Exemple :
– “Créer mon site” devient :
 • Choisir 3 sites qui m’inspirent
 • Écrire le brouillon de ma page d’accueil
 • Demander une recommandation de développeur

👉🏼 Plus tu simplifies, plus tu avances.


3. Crée un cadre, même (et surtout) si tu es libre

La liberté totale peut devenir une prison si tu n’as aucune structure.
Tu n’as pas besoin d’un emploi du temps rigide, mais tu as besoin de rituels.

Propositions :

  • Un créneau fixe le matin pour ta tâche prioritaire
  • Une to-do limitée à 3 actions clés par jour
  • Un temps défini pour “faire” VS “penser”

👉🏼 L’autodiscipline n’est pas un contrôle. C’est un cadre qui te libère du mental.


4. Apprends à distinguer l’essentiel de l’urgent

Quand tu es ton propre boss, tout semble prioritaire. Et c’est justement ce brouillard qui alimente la procrastination.

Pose-toi chaque matin :

  • Quelle est l’action qui ferait une vraie différence aujourd’hui ?
  • Est-ce que je travaille sur mon business ou seulement dans mon business ?

👉🏼 Une seule tâche bien choisie vaut mieux que dix dispersées.


5. Travaille ton énergie, pas juste ta productivité

Tu n’es pas une machine. Si tu procrastines, c’est peut-être que ton corps et ton esprit réclament du repos, du sens, ou du mouvement.

Astuce : observe quand tu es naturellement focus (matin, après-midi, soir) et ajuste ton planning à ton énergie. C’est souvent là que la magie opère.


6. Célèbre chaque pas, même petit

Tu attends d’avoir tout coché pour être fier·e de toi ? Mauvais calcul.
La motivation naît de l’action, et non l’inverse. Apprends à te récompenser pour chaque avancée.

Idées :

  • Coche symboliquement ta tâche prioritaire du jour
  • Tiens un journal de “victoires invisibles”
  • Termine ta semaine en notant 3 choses accomplies

👉🏼 Moins tu attends, plus tu avances.


Conclusion

Être ton propre boss, c’est apprendre à te manager avec bienveillance et lucidité.
La procrastination ne signifie pas que tu n’es pas fait·e pour entreprendre. Elle te rappelle simplement que tu as besoin de clarté, de sens et de cadre.

🌀 Sois ton allié·e, pas ton bourreau. Organise-toi pour soutenir ta créativité, et pas pour l’écraser.
C’est ainsi que tu deviendras régulier·e, aligné·e… et véritablement efficace.

    Thank you for taking the time to read this post. Stay tuned for more updates!

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